Au sud-ouest de Cotignac s’élève le Mont Verdaille. C’est sur cette colline que fut bâtie, en 1519, la Chapelle Notre-Dame-de-Grâces. Voici ce qu’en disent les anciens récits : « Le 10 août de l’an de grâce 1519, la Sainte Vierge apparut à un homme appelé Jean de la Beaume. Elle lui ordonna expressément d’aller dire aux gens du pays qu’ils se rendissent en procession sur ce lieu et qu’ils y bâtissent une église sous le nom de Notre-Dame-de-Grâces ». Nos pères y crurent. La procession eut lieu en septembre le jour suivant celui de l’exaltation de la Sainte-Croix. L’Eglise fut bâtie et deux ans après, le Pape Léon X l’honora de nombreuses et riches indulgences, par la bulle du 27 mars 1521.
Cette église, de style roman, a été bâtie en 1266. Elle ne mesurait alors que 196 m². Seuls les nobles pouvaient s’asseoir, le peuple restait debout, à l’arrière. Au cours des siècles, notamment au XVIIe, elle a été agrandie, et mesure aujourd’hui 808 m².
-
- Elle a été entièrement restaurée, et l’on peut voir à l’intérieur :
- Un orgue du XIXème , entièrement restauré.
- Un tableau d’Angélique MONGEZ (1872) représentant St Martin partageant son manteau
- maître-autel en marbres plochromes, époque Louis XV, classé
- Un bénitier en marbre blanc, du XVIème, classé
- Un confessionnal en bois sculpté, époque Louis XV, classé
Le 7 juin 1660 eut lieu une autre apparition sur le territoire de Cotignac, au Mont Bessillon.
Un berger, Gaspard Ricard, faisant paître son troupeau au Bessillon, s’était allongé, épuisé de chaleur, mourant de soif. Soudain, un homme d’imposante stature surgit près de lui et lui indique un rocher en disant : « Je suis Joseph, soulève ce rocher et tu boiras ». La pierre est lourde, huit hommes par la suite pourront à peine la déplacer.
Comment Gaspard seul le pourrait-il. Mais le « vénérable vieillard » réitère son ordre, le berger obéît, déplace le rocher et découvre une eau fraîche qui commence à ruisseler, symbole des grâces attachées à ce lieu. Il boit aussitôt et quand il se relève, l’apparition a déjà disparu. En hâte, il va porter la nouvelle au village et les curieux accourent pour constater l’exactitude de son récit.
Très vite, les pèlerins se rendent en foule à cette source miraculeuse et les consuls décident la construction d’une chapelle, tout de suite trop petite, qui est remplacée dès 1661 par une église confiée, ainsi que le couvent attenant, aux Oratoriens.
En 1793, le couvent fut abandonné et tomba en ruines. Seule l’église fut préservée, ouverte seulement trois fois par an jusqu’en 1977, où des bénédictines s’y installèrent pour faire revivre ce haut lieu de la piété provençale.
Au sud-ouest de Cotignac s’élève le Mont Verdaille. C’est sur cette colline que fut bâtie, en 1519, la Chapelle Notre-Dame-de-Grâces. Voici ce qu’en disent les anciens récits : « Le 10 août de l’an de grâce 1519, la Sainte Vierge apparut à un homme appelé Jean de la Beaume. Elle lui ordonna expressément d’aller dire aux gens du pays qu’ils se rendissent en procession sur ce lieu et qu’ils y bâtissent une église sous le nom de Notre-Dame-de-Grâces ». Nos pères y crurent. La procession eut lieu en septembre le jour suivant celui de l’exaltation de la Sainte-Croix. L’Eglise fut bâtie et deux ans après, le Pape Léon X l’honora de nombreuses et riches indulgences, par la bulle du 27 mars 1521.
Cette église, de style roman, a été bâtie en 1266. Elle ne mesurait alors que 196 m². Seuls les nobles pouvaient s’asseoir, le peuple restait debout, à l’arrière. Au cours des siècles, notamment au XVIIe, elle a été agrandie, et mesure aujourd’hui 808 m².
-
- Elle a été entièrement restaurée, et l’on peut voir à l’intérieur :
- Un orgue du XIXème , entièrement restauré.
- Un tableau d’Angélique MONGEZ (1872) représentant St Martin partageant son manteau
- maître-autel en marbres plochromes, époque Louis XV, classé
- Un bénitier en marbre blanc, du XVIème, classé
- Un confessionnal en bois sculpté, époque Louis XV, classé
Le 7 juin 1660 eut lieu une autre apparition sur le territoire de Cotignac, au Mont Bessillon.
Un berger, Gaspard Ricard, faisant paître son troupeau au Bessillon, s’était allongé, épuisé de chaleur, mourant de soif. Soudain, un homme d’imposante stature surgit près de lui et lui indique un rocher en disant : « Je suis Joseph, soulève ce rocher et tu boiras ». La pierre est lourde, huit hommes par la suite pourront à peine la déplacer.
Comment Gaspard seul le pourrait-il. Mais le « vénérable vieillard » réitère son ordre, le berger obéît, déplace le rocher et découvre une eau fraîche qui commence à ruisseler, symbole des grâces attachées à ce lieu. Il boit aussitôt et quand il se relève, l’apparition a déjà disparu. En hâte, il va porter la nouvelle au village et les curieux accourent pour constater l’exactitude de son récit.
Très vite, les pèlerins se rendent en foule à cette source miraculeuse et les consuls décident la construction d’une chapelle, tout de suite trop petite, qui est remplacée dès 1661 par une église confiée, ainsi que le couvent attenant, aux Oratoriens.
En 1793, le couvent fut abandonné et tomba en ruines. Seule l’église fut préservée, ouverte seulement trois fois par an jusqu’en 1977, où des bénédictines s’y installèrent pour faire revivre ce haut lieu de la piété provençale.